mardi 30 mars 2010

Insomnie

Tout le monde y a souffert et on y sera toujours confronté,ce moment ou on ne veut s'endormir pour profiter ou ne pas avoir peur,ne pas sombrer dans la folie guettant dans le creux de la porte,attendant une erreur pour vous happer de ces griffes assassines et tranchante comme la lame de rasoir prononçant le soulagement et la souffrance sanglante.
Ma gangrène en quelque sorte,c'est pour cela qu'une partie est en moi...

Naviguant dans le rivage dangereux léthargique
Du capitaine,cet albatros des temps modernes
Malheureux,fantomatique et criblé de cernes;
Un marin personnage,portrait d'un moi cynique.

L'insomnie me sillonne

Englué dans un récif profond,effrayant
De mon allure dédaignant toute beauté,
Elle en est maladive,dénue de vanité;
Je n'ai plus d'humanité,je suis que navrant.

L'insomnie me ronge

Brûlé par les valeurs nocives de l'éveil,
Je reste debout ne pouvant,ne voulant oublier
La fille aux cheveux noir et sang;ne sommeille
Jamais dans mes pensées,c'est inhospitalier...

L'insomnie me ravage

Je rêve encore éveillé,mon regard embué
Dans un vide sans fin,noir,putride ou je te vois
Dans mes bras,s'endormir d'un amour passionné;
Vision à pleurer,tant par mes actes je déçois.

L'insomnie me détruit

Je suis telle le dauphin,bleu et majestueux,
Toujours éveillé,inévitable chassé,
Je finirais seul bousillé,éclaté
Pour remplir vos grands estomacs d'un petit creux

L'insomnie est devenu éternelle


Résumé:
La descente mortelle d'un homme souffrant de ruptures et d'insomnie.

Explications:
-Les vers entre chaque partie annonce la gradation du mauvais état du personnage dans le temps

-"Albatros des temps modernes":référence à l'"Albatros" de Baudelaire

-La personnification en Dauphin à été choisi de plusieurs manières;à savoir que c'est un animal qui ne dort jamais complètement,qui est aimé et donc je donne un côté un peu prétentieux et la fin une critique des massacres de ce charmant animal.
Le Dauphin dans l'intérêt collectif étant cité très souvent,notamment c'est les jeunes adolescentes,cela à conforter mon choix.

vendredi 26 mars 2010

Le diable est entré dans ma chair

L'univers noir,écrasant et étouffant de ma poésie s'illustre encore avec ce poème qui je ne le cache pas à des éléments autobiographique.
Inclus le résumé et l'explication de certains points de la poésie

Le diable est entré dans ma chair,il ne sort pas
De mon paradis putride et nauséabond,
De ce bain d'humeur froid,fétide et moribond
Qui même l'âme puritaine vers le trépas

Coincé dans le trou noir du malheur de mes enfers

Le diable est entré dans ma chair,la nature morte,
Devenu la symbolique du plus simple ennui
Plante au décor de la vie ce voile noir,un puits
Indécent qui nous transportent dans nos douleurs fortes

Coincé dans le trou noir du malheur de mes enfers

Le diable est entré dans ma chair,sa corruption,
Lune noir violé par la lumière,blessante,
Violente,omniprésente,incandescente,
Irradie de ces rayons ce que fut Dragon

Coincé dans le trou noir du malheur de mes enfers

Le diable est entré dans ma chair,couleur sang,
Gland fertile qui tombe de l'arbre empoisonné,
Je me perds dans un plein de délires harassants,
Il vit dans ma tête,ses douleurs sont passionées

Coincé dans le trou noir du malheur de mes enfers

Le diable est entré dans ma chair,il m'a vaincu ;
Je ne supporte plus ce que je suis devenu ;
Laissez-moi partir dans le vide,pur inconnu ,
La seule manière ou le démon sera vaincu

Coincé dans le trou noir du malheur de mes enfers
Je ne voudrais plus que personne m'y déterre


Résumé :

Cela parle de la lente descente aux enfers d'un homme qui pense que le diable est entré en lui,qu'il n'accepte pas ce revers de personnalité et qui le raconte d'une manière imagée et « métaphorique » tout en faisant dire à la fin qu'il veut se suicider dans la solitude complète,seul solution plausible pour lui ;

Explications de certains passages :

« Coincé dans le trou noir du malheur de mes enfers » : référence au trou noir pour son côté sans espoir et le « malheur de mes enfers » signifie que le personnage n'a pas qu'une difficulté à surmonter mais une multitude

« Lune noir violé par la lumière » : inversion voulue,la Lune noir représente le côté diabolique du personnage (personnification) et la Lumière veut dire qu'il refuse en quelque sorte de se faire aider.

mercredi 24 mars 2010

Froid

C'est le printemps,les oiseaux chantent,on batifole nous,êtres humains,dans la douce chaleur,dans l'herbe verte qui est un matelas doux et confortable ou vous écoulez des moments de calme et de plénitude et ou moi,EyesOfJune,célibataire triste,mélancolique mais pensant tout les jours à son espoir en 5 lettres nous narre des histoires,des poèmes en spleen cru et cruelle.

Voici Froid,comme l'hiver que nous avons passer mais qui nous a ravit de sa neige fine et unique ;)

Allongé sur mon lit,je retrace déchéance
D'une vie qui plonge dans une inévitable chute
Sans fin,je n'ai plus faim de jouer de cette flûte
Qui fut la réunion des êtres,délivrance...

Le mur blanc,uniforme,écrase du monotone
L'espoir,déchu;il me donne froid ,je n'ai de forme
Qu'un esprit cancéreux qui,certain,ne détone
De ma chute;s'il vous plait,donnez ce chloroforme!

Je te regarde,de ma mémoire défaillante;
Je frissonne,ressens les caresses d'une disparue,
Fantôme,l'état ou tu es m'inspire de ta vue
Un thrène douloureux,honneur à mon absente

Je m'allonge sur toi,belle princesse des glaces,
Mes larmes coulent sur ton corps,autrefois chaud et doux;
Je suis en manque à jamais,de cette drogue d'ou
Je n'ai avant tiré que bonheur,tout en grâce...

Je vais partir te rejoindre,amour de ma vie,
La chimie en capsule,efficace et gratuit
Et le liquide enivrant,source de l'oubli
Vont me faire rejoindre ton merveilleux paradis


Explication:
-Le poème parle d'un homme qui vient de perdre sa femme dans son lit,vous pouvez interpréter la raison de sa mort selon votre envie
-Le thrène est une lamentation funèbre chantée lors de funérailles (merci Wikipédia)
-La faute à gratuit est voulue

lundi 22 mars 2010

Je me souviens...

...que des lecteurs puissent attendre mes écrits,telle une aumône...
Les idées se posent,s'envolent,me reste à les attraper et les transformer.
Ici un poème qui peut être porté à la "polémique" car il parle de quelque chose de spécial,jugez-le par vous-même ;)

Je me souviens de ces belles couleurs chatoyantes
Qui ressemblait à une vie de rivages heureux,
Cupidon était une incarnation de dieu,
Généreux de bonté,une vie miroitante...

Je me souviens de ces longs chemins tortueux
Qu'on aimaient nous s'y perdre;nous,corps et âme,
Main dans la main,moment ou nos corps désireux
Dictaient notre marche paradisiaque,sans blâme...

Je me souviens l'eau coulant sur ce grand corps
Parfait,magnifique,oh combien désirable...
Et comme il était charmant!C'est dommageable,
Trop méchant pour une idylle trop parfaite...encore!

Je me souviens de ces soyeux cheveux,très longs;
Comment pouvait-il sentir diablement si bon?
Tu es entré dans ma vie comme un miracle
Tu es sorti dans ma vie comme une débâcle

Je me souviens de boire ces litres d'alcools
Forts,puissants,qui apportent oubli,mélancolie,
Partant vers mon auto-destruction,j'ai eu tort
D'avoir couché avec un autre homme...infamie!




Explications:

-Le poème raconte bien le déchirement d'un homme qui aimait un autre homme.Le terrain de la poésie ne m'impose que par limite celle de mes idées et de ces développements,parler dans un poème de l'homosexualité ne me dérange pas,je ne le suis pas mais on a trop tendance à les traiter comme des moins que rien :/

-Le poème a été fait pour qu'il soit pour le lecteur lambda assez difficile de deviner que cela parle d'une relation entre deux hommes,c'est pour cela que j'ai voulu ma fin courte,crue et directe.

samedi 6 mars 2010

L'oeil de june

Pour un contrepied idéal à mes récits noirs et déprimants,j'ai essayé de me faire l'exercice de l'idéal et chantant.
Le titre c'est pas la traduction exacte de mon pseudo (qui est oeil de juin) mais un clin d'oeil à celui-ci.
Mon idéal et ma thérapie ne pouvant qu'être l'être contraire et complémentaire,la femme ,j'ai fais une ode à une inconnu,dans un réveil doux et délicat,l'objectif impossible mais réalisable,enfin bref lisez-le ;)

Le soleil de ses rayons,de sa grande chaleur
Perce l'obscurité,apporte la douceur
D'un matin si délicieux,emprunt de bonheur;
Une main me parcoure,me caresse:c'est mon coeur.

De son oeil bleu,vif,envoûtant,d'une clarté
Etonnante,rempli d'amour,m'invite à laisser
Mes bras l'entourer,la couvrir de baisers
Tendres,dans l'écrin si précieux d'âmes passionnées

La Bossa Nova résonne,un rythme parfait
S'emparant de nos sentiments,des grands joyaux
Eclatant de leurs beautés,remèdes de ces maux
Récurrents;son oeil bleu azure devient distrait

Elle me regarde,me savoure de sa langue
Baladeuse,une danse des corps,imparable
Devant tant de beauté,elle que désirable
Quand elle se met à jouer;nous deux,ensemble

Je me repose sur ses seins,coeur battant
A l'idéal,ma tête élevé à ce rêve;
Je le vis,je la vis et je la ressens
Cette June,ma thérapie,mon amour sans trêves.

samedi 27 février 2010

Miroir

Miroir,oh mon beau miroir,dis-moi qui est le plus beau de tout les poètes mélancoliques.......Sous un aspect d'un inévitable pessimisme assumé,je vous présente ma dernière création,Miroir.....objet tellement commun et révélateur....

Miroir,ce révélateur narcissique,pervers
Car il ne connait aucunement la douleur
Vive,forte quand elle reflète nonchalamment le clair
Obscur,les traits d'une vie sans aucune saveur.

Je ne peux l'éviter,besoin de voir déchéance
S'écouler lentement dans ce visage,misère
Inaudible et invisible,masque d'évidence
Abstraite que j'use pour ne faire peur aux grabataires

Je haïs ce qui me représente,ce visage
Qui représente bien la non-réalité,
Ce qui ne peut être dis,ce qui est calfeutré
Dans des mimiques banales qui cache colère et rage

Miroir,mon petit miroir,qui suis-je vraiment?
Tu ne peux le savoir,tu n'es qu'un confident
Imaginaire dans ma propre folie hurlant
La mort comme un chien en perdant son firmament

L'oeuvre maléfique,de son emprise démoniaque
Ne pourra plus étendre ses racines étouffantes;
Mon miroir,tu ne fais plus parti de l'épouvante,
Brisé d'un coup de poing vengeur à neuf heures trente.

jeudi 18 février 2010

Le parc des souvenirs

J'avouerais que ce poème est très abstrait,difficile à comprendre et si vous avez besoin d'explication sur certains termes,je me ferais un plaisir de vous expliquer.Pour cela,utilisez les commentaires ou pour les utilisateurs des forums ou je post mes poèmes sur le topic ou je présente mes créations littéraires


Amoncellement de verdures et tranquillité
Propices à de nombreux vagabondages de l'âme,
Tel est ce parc,jardin secret qui nous dictâmes
L'approche de nos regards;des souvenirs brouillés.

Je me vois sur ce banc,avec toi,contempler
Des paires de gens,l'infinie profondeur des yeux
Epousant ton visage respirant quiétude,
Bonheur,amour et renouveau du merveilleux.

Je me vois maintenant,seul,brûlant de cette haine
Poursuivant chacun de mes pas,des battements
D'un coeur malade avide de guérison,voguant
Dans ma mer prétentieuse;mon dieu,qu'elle est vilaine!

Je vois dans ce parc des souvenirs un espoir
Qui perdure,une pierre philosophale psychique
Qui comble le manque affreux d'une personne physique,
Dans ce malheur ou je ne fais que m'asseoir

Consumer sa haine comme j'aimerais consumer
Moi,qui l'ait provoqué;je vais me répéter:
Ma plus grande victoire est de t'avoir connue
Ma plus grande défaite est de t'avoir déçue